mercredi 16 septembre 2009

* Richard Gage et Mathieu Kassovitz pour la vérité sur le 11.9

L’architecte Richard Gage met en cause la version officielle de l’attentat du 11 septembre 2001. Il n’a pas de certitude, il pose des questions techniques: comment les trois tours ont-elles pu s’effondrer aussi vite? Pourquoi des traces d’explosifs dans les débris? Etc…
http://latelelibre.fr/index.php/2009/09/11-septembre-la-theorie-explosive/



Mathieu kassovitz se lache...

Pour la première émission de la nouvelle saison de "Ce soir ou jamais", hier soir sur France 3, Frédéric Taddéï a organisé une conversation autour du livre du journaliste Eric Raynaud : "11 Septembre. Les Vérités cachées", un ouvrage qui conteste la version des attentats de 2001 délivrée par l’administration américaine et les médias depuis 8 ans (et cite le travail de ReOpen911 ou les livres sur le sujet paru aux éditions Demi-Lune, notamment ceux de David Ray Griffin)..

La question du débat : « Peut-on contester ce que l’on dit du 11-Septembre ? »

La réponse de Mathieu Kassovitz ne souffre pas d’ambiguïté et fait l’effet d’une bombe sur le plateau (nous vous recommandons de regarder la vidéo jusqu’au bout, un point du débat des plus intéressants se situant à la fin)

La durée du débat était bien courte au regard de la complexité du sujet et la qualité des interventions a malheureusement été inégale :

On passera rapidement sur l’écrivain Hélene Cixous (qui, de manière évidente, ne s’est pas renseignée sur le sujet) et ses propos ridicules sur l’anti-américanisme et la paranoïa en France : elle semble ignorer que les livres et les documentaires les plus fouillés qui remettent en cause la version officielle des attentats sont l’œuvre de patriotes américains ou que faire montre de scepticisme envers une administration américaine qui a menti à plusieurs reprises à son peuple et à la communauté internationale n’est pas la preuve d’une affection psychologique : bien au contraire, comme le notait récemment Pascal Froissart, “il est sain de douter

Ismaïl Kadaré a le mérite de défendre son opinion. Cependant, il nous semble que c’est une erreur d’appliquer au 11-Septembre le prisme de 40 ans de dictature communiste, car cela n’est pas seulement “subjectif” comme il est le premier à le reconnaître, mais hors contexte ! Par ailleurs, nous rappelons que des écrivains tout aussi reconnus que lui (citons Dario Fo et Gore Vidal qui ont tous deux participé au film documentaire Zéro, enquête sur le 11 Septembre) ne partagent pas son point de vue, bien au contraire…

Mais c’est surtout le caractère odieux des propos de Marin Karmitz que l’on retiendra. Le producteur tente en effet de conclure le débat en assimilant ceux qui doutent de la version officielle du 11-Septembre à des négationnistes. Mathieu Kassovitz a heureusement pu récuser cette accusation (rengaine qui deviendrait lassante si elle n’était pas aussi abjecte) en établissant très justement la différence entre le questionnement légitime d’un mythe qui ne repose sur aucune preuve (scientifique, technique, physique…) et la remise en question d’un fait historique prouvé, attesté et documenté de manière indubitable que constitue l’existence des chambres à gaz. D’ailleurs comme le souligne Frédéric Taddeï dans son introduction, “la loi n’interdit évidemment d’aucune manière de discuter de ce que l’on sait jusqu’à présent des attentats du 11-Septembre” alors qu’une loi, dite Gayssot, interdit la remise en cause de l’existence de la Shoah.

Enfin, on s’étonnera que l’on puisse parler d’un livre sans en inviter l’auteur (journaliste français, donc parfaitement… francophone et disponible !), et poser dans le même temps ingénument la question “Peut-on contester ce que l’on dit du 11-Septembre ?”, c’est-à-dire précisément: "Est-ce que l’on peut mettre cela en débat et est-ce que cela a de l’intérêt ?" Pour l’association ReOpen911, la réponse est bien évidemment positive tant les conséquences de cet événement sont grandes (nous vivons actuellement dans un monde post-11-Septembre). Il n’est apparemment pas inutile rappeler que ces attentats ont servi de prétexte à une dérive ultrasécuritaire, liberticide et antidémocratique de nos sociétés au nom de la "guerre contre le terrorisme"?

Ces réserves étant faites, nous ne cacherons néanmoins pas notre plaisir d’avoir pu suivre un débat à la fois posé et équilibré, où la parole des intervenants était respectée, à des années-lumières du simulacre de débat auquel nous avons pu assister dans l’émission de Franz-Olivier Giesbert sur France 2. Bravo donc à Monsieur Taddei pour son professionnalisme qui permet de briser un peu plus l’omerta et d’ouvrir le débat plus sereinement. Nous remercions au passage le journaliste d’avoir indiqué, une fois n’est pas coutume, que la version officielle est elle-même une théorie du complot.

Pour finir, un grand merci et un grand bravo à Mathieu Kassovitz pour la qualité de ses interventions d’une part, mais surtout pour son engagement et son courage. Après le lynchage médiatique subi par Marion Cotillard et Jean-Marie Bigard suite à leurs déclarations publiques concernant le 11-Septembre, il fallait oser ! Nous regrettons simplement que Mathieu Kassovitz, après avoir répondu avec une réelle émotion aux accusations (infondées et déplacées) de "négationnisme" de Marin Karmitz , n’ait pas eu le temps de remettre en perspective l’affirmation péremptoire de ce dernier, selon laquelle ben Laden a revendiqué les attentats: car avant la découverte de la cassette de ses “aveux” et son authentification par la CIA, ben Laden avait par 2 fois nié toute responsabilité dans ses attentats. Pourquoi passer cela sous silence ou ne pas en tenir compte ?

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